T'en de questions et si peu de réponses

***Puisque Yori sera absent pour une période indéterminé, il sera impossible pour le clan Makkuro de continuer le post « En attente de mission ». Alors j’ai décidé d’en partire un nouveau en attendant et parce que ça faisait un moment que je n’avais plus rien posté. Allé il faut convaincre plus de gens pour faire partie de Makkuro, de préférence un monsieur qui aime faire du cross dressing XDDD.***

Cela faisait déjà un bon moment que Akeno regardait par la fenêtre de sa chambre. Il fixait cette immense muraille entouré de ruines à l’horizon. À tous les matins il la voyait et cela lui faisait un peu mal de se rappeler qu’il était isolé du reste du monde.
« Tout pour gâcher une journée » : se dit-il a voix basse. Il s’éloigna de la fenêtre et ramassa une serviette et quelques vêtements pris au hasard sur le sol, avant de se rendre au quatrième étage pour faire sa toilette.

« Je me demande si il reste encore des survivants de l’autre côté du mur. Est-ce que là bas les gens sont plus heureux ou malheureux que nous qui somme isolé de tout? Est-ce que de l’autre côté il y a mille fois plus de Kuros. Si oui, serait-il possible que je les décapite tous pour voir leur sang couler (Khum Khum *tousse*…..Akeno fait peur)? » Il se posa plusieurs question du genre en montant ces vieux escalier en bois.

Il arriva enfin aux grand bains, il n’y avait personne. Enfaîte on dirait qu’il n’y avait personne, car il y avait un épais nuage de vapeur dans la pièce, donc dure de voir loin. Il s’étendis dans le bain. Après quelques minutes Akeno entendit un bruit, on aurait dit qu’une personne qui sortait de l’eau. Il se retourna vers la provenance du son et aperçus une silhouette de l’autre côté du bain. Il l’avait tout de suite reconnu! Celui-ci retrouva vite son état normal, un grand sourire se dessina sur son visage et il se précipita vers la silhouette. Une fois cette personne à porté de main, il l’agrippa par les chevilles et le ramena dans le bain en l’hâlassent de toute ses forces. Il n’avait que Taiki pour provoquer une tel réaction chez Akeno, par mis tout le clan, Taiki était son favori. Le pauvre Taiki se débattait dans les bras de Akeno. Celui-ci finis par lâcher prise. Il se mit fasse à son chef.
« Comment sa va Ta-I-Kiiiii ^^!?!?!?» : demanda Akeno toujours avec se grand sourire qui lui était propre.

Son leader n’avais pas l’air d’aussi bon humeur que lui, cela était évidant, on pouvait presque voir l’aura meurtrière qui émanait de lui.

HJ: T'as vu, il est revenu poster, Yori!! *-*

Comme à peu près à tous les matins, Taiki s’était levé assez tôt. En fait, il n’avait pratiquement pas dormi, durant la nuit. Il était rentré tard de son entraînement, la veille alors il était allé se coucher directement. Mais il n’avait pas réussi à s’endormir... même s’il était épuisé, après une journée d’entraînement. Ce n’était pas chose rare, par contre. Taiki avait seulement l’habitude de penser un peu trop, le soir venu. De là la difficulté à dormir. Mais cette fois-ci, il avait abandonné d’essayer de s’endormir plus tôt que d’habitude. Aux petites heures du matin, mais il n’était pas vraiment certain de quand exactement. Il ne pouvait pas se fier au soleil puisqu’on peinait à distinguer la nuit du jour, derrière le nuage qui planait constamment sur la ville.

Après s’être résigné, il était resté un bon moment à seulement réfléchir dans sa chambre. Il avait coulissé le shoji, comme a son habitude, et regardait pensivement à l’extérieur. Après un certain temps, il commença à se sentir plutôt las et décida de se rendre au quatrième étage. Un bain allait peut-être le détendre un peu. Même s’il avait l’habitude d’y aller assez tard, durant la nuit, puisque c’était désert, à cette heure là, il se dit qu’il ne devait pas y avoir grand monde à cette heure là non plus. Alors il choisit des vêtements, soigneusement rangés dans le placard de sa chambre et s’empara d’une serviette. Il se dirigea tranquillement vers les escaliers puis gravit les vieilles marches de bois jusqu’au 4e étage.

Quand il entra dans la salle des bains, il fut pris d’assaut par un épais nuage de vapeur et de chaleur. C’était une bonne chose, car il ne se serait pas attendu à ce que les feux qui chauffaient les bains soient toujours allumés. Mais on peinait à voir à plus d’un mètre, avec toute cette vapeur. Taiki fit quelques pas dans la pièce et puis referma la porte derrière lui. Il retira ses vêtements et les empila, près du bord du bain. Il se glissa dans l’eau, puis se déplaça jusqu’à l’autre extrémité du bain. De là... en fait, il ne distinguait même pas la porte de la pièce. Mais bon, si quelqu’un entrait, il allait l’entendre, de toute façon. Les minutes passèrent et puis, il entendit la porte coulisser et quelqu’un entrer. Instantanément, il se dit qu’il aurait du rester plus près de la porte, pour pouvoir s’enfuir. Parce que même s’il ne voyait pas grand-chose, à cause de la vapeur, il distinguait vaguement une silhouette, au loin. Et des cheveux rouges. Il se cala dans l’eau, jusqu’au nez, en restant le plus silencieux possible. Il ne voulait pas se faire voir par Akeno. Ce dernier entra dans le bain à son tour et s’étendit paresseusement dans l’eau. Taiki attendit quelques minutes, le temps qu’Akeno s’installe, puis, au moment qu’il jugeait le meilleur, il se glissa subtilement hors de l’eau... Mais il faut croire qu’il ne fut pas assez subtil, parce qu’il sentit bientôt les mains d’Akeno se refermer sur ses chevilles pour le ramener dans l’eau... puis se resserrer sur son torse dans une étreinte mortelle! Taiki se débattit de toutes ses forces. Il fallait échapper à son emprise, rapidement! Mais l’eau le désavantageait. C’est pas facile, se débattre dans l’eau. Puis, finalement, Akeno le lâcha et Taiki se déposa mollement dans l’eau. Il tourna la tête vers Akeno et le fusilla du regard. Comment pouvait-il oser lui demander comment il allait? C’était évident, non?!

« JE-VAIS-MAL! Pourquoi déranges-tu ma tranquillité?! »

*HJ: Wouaaa c'est tu toi qui a genre patenté mon avatar HaHa XDDD!!!! Tien pour te faire chier je l'ai remit normal HaHa!!!!!! Akeno ressemblait a un mime XDDDDD!!!!!*

Akeno avait remarqué l’air frustré sur le visage de Taiki après lui avoir demandé comment ça allait, malgré que la réponse était évidente connaissance Taiki.
« JE-VAIS-MAL! Pourquoi déranges-tu ma tranquillité?! »

Akeno n’a pas peu retenir un petit rire. Il adorait faire sortire Taiki de ses gonds.
« Mais Taikiiii-samaaaa, c’est ma façons de transmettre ma joie à tout le monde, et tu ne fait pas exception Ta-I-Ki-Chan (combien de surnom donnera t-il a Taiki XD?) » Akeno avait encore se sourire fendu au lèvre en regardant Taiki. Pour une fois dans le bains les deux hommes pouvais se parler à la même hauteur. Malgré que Akeno était un des plus petit par mis les gens de son age, Taiki lui l’était encore plus et il était même plus vieux! En pensant à cela Akeno eu un autre petit rire.

Taiki ne répondis pas à Akeno, tout se qu’il fit était de rester là et fermer les yeux, les sourcils froncé et les bras croisé. À quoi pouvait-il penser dans cette position? Akeno s’étendit de nouveau dans le bain à côté de son chef. Il fixait maintenant la vapeur danser au dessus d’eux.
« Nee? Taiki, j’aimerais te poser des questions. »
Akeno n’avait plus se sourire qu’il arborais a longueur de journée. Il ne parlait plus avec une petite voix enjoué rappelant celle d’un enfant. Étrangement il avait enfin l’air d’un jeune adulte, chose qui arrive TRÈS rarement chez lui, même c’était la premier fois qu’il montrait se visage a quelqu’un.
« Qu’y a t’il de l’autre côté de la muraille? Pense tu qu’il y a d’autre survivants comme nous? Pense tu que là bas ils ont une vie meilleur? » continua Akeno, toujours avec la même expression, il ressemblait a quelqu’un d’autre.

Akeno se mit à rire, et cela lui valu un soupire de la part de Taiki. « Mais Taikiiii-samaaaa, c’est ma façons de transmettre ma joie à tout le monde, et tu ne fait pas exception Ta-I-Ki-Chan » Taiki se cala contre la paroi du bain. Il replia ses genoux contre son torse et croisa les bras sur sa poitrine. Il ferma les yeux. En fait, cette posture lui donnait vraiment l’air de bouder, et sa bouille d’adolescent n’arrangeait pas les choses. Mais ce n’était pas le cas. Il pensait, tout simplement. Allez savoir pourquoi, la présence d’Akeno le portait à réfléchir. Ce qu’il disait était vrai, au fond… Il transmettait sa joie. Malgré tout ce qu’il pouvait se dire, et même si la personnalité d’Akeno l’insupportait au plus au point, Taiki était loin de le détester. En fait, c’était ce genre de personne qui donnait de la vie à son existence. Taiki avait beau se dire qu’il était bien seul, mais il n’aurait pas fait long feu sans les gens de son entourage. Le chef de Makkuro fronça les sourcils. C’était plutôt étrange de se dire tout cela.

Taiki rouvrit les yeux et regarda Akeno, qui s’était de nouveau étendu dans l’eau chaude. Il semblait contempler la nappe de vapeur qui flottait au dessus d’eux. Étrangement, il avait l’air bien sérieux, tout à coup, et ça ne lui ressemblait pas vraiment. Il fronça légèrement les sourcils. Qu’est-ce qui pouvait bien lui prendre, soudainement? « Nee? Taiki, j’aimerais te poser des questions. ». Tiens? Taiki se pencha vers l’avant, pour pouvoir mieux voir le visage d’Akeno. Il avait perdu le sourire qui lui donnait l’air si gamin. C’était pour le moins inquiétant. Depuis quand Akeno était-il sérieux? Taiki ne l’avait jamais vu ainsi… « Qu’y a t’il de l’autre côté de la muraille? Pense tu qu’il y a d’autre survivants comme nous? Pense tu que là bas ils ont une vie meilleur? » « … » Taiki resta silencieux pendant quelques secondes. En fait, il ignorait la réponse à toutes ces questions.

« Eh bien... je ne peux pas te répondre avec certitude. Mais, peu importe ce qu’il y, à l’extérieur, je suis certain que ce n’est pas bien différent d’ici. Tu le sais comme moi, Akeno, le monde a vécu de rudes épreuves. Aussi, j’ignore s’il y a d’autres survivants que nous. Mais... si jamais il y en avait vraiment, ce qui est possible... je n’ai pas l’impression qu’ils auraient une meilleure vie que nous. »

Akeno était un peut déçu de la réponse de Taiki. Il se disait que puisque Taiki était leur leader il en serait surment un peut plus que lui et les autres combattants. Akeno laissa échapper un long soupire. Il y eu un long silence, l’expression d'Akeno ne changea toujours pas. Taiki lui semblait très surpris par le visage que son compère faisait en se moment.

Pourquoi Akeno avait-il l’air si sérieux tout d’un coup? Même lui ne le savait pas, ça lui arrivait très rarement. Habituellement il préfère ne pas le montré. Pourquoi? Cela non plus il ne le savait pas. Peut-être avait-il peur de se que les gens vont penser? (HJ : Mais j’vois pas pourquoi un Akeno sérieux c’est mal XDDD). Mais devant Taiki il n’avait pas peur de parler franchement, c’était la première fois enfaîte qu’il montrait se visage à quelqu’un. Il avait confiance en Taiki et malgré que parfois ces deux hommes se querellaient régulièrement, ou que Taiki le chassait loin de lui à tout moment de la journée, il se sentait proche de lui. Il le voyait en faîte comme un grand frère, c’était pour cela qu’il appréciait Taiki plus que n’importe qui dans le clan.

Un petit sourire se dessina sur le visage d'Akeno pendant qu’il pensait a tout cela. Taiki lui était toujours à côté de lui, étrangement il n’a pas pensé à s’enfuire pendant qu'Akeno était perdu dans ses pensés.
« Nee, Taiki-sama? Allons un peu a l’extérieur. Cela fait un moment que personne est allé patrouiller les alentours. Il serait bien d’aller jeter un coup d’œil pour voir si il n’y aurait pas des kuros à décapiter. » Akeno souriait toujours et regardait l’épaisse couche de vapeur danser au dessus de leur tête.
Habituellement, quand celui-ci parlait de tuer son visage prenait une drôle d’expression TRÈS inquiètante, mais pas cette fois. Enfaîte il voulait simplement sortire de se château, s’éloigner de cette odeur d’encens qu’il ne supportait plus, prendre l’aire malgré le paysage de désolation qui a à l’extérieur et peut-être essayer d’en savoir un peu plus sur ce mur et si il serait possible peut-être d’aller au delà de celui-ci.

Akeno était très étrange aujourd’hui, et Taiki le voyait bien.

Akeno laissa échapper un long soupir, tandis qu’il arborait une mine plus que déconfite. Il était déçu, de toute évidence, et il y avait de quoi. Taiki s’en voulait, de ne pas avoir pu lui répondre plus précisément. Il était le chef du clan, normalement, il aurait du s’y connaître mieux. Taiki se mordit la lèvre inférieure. Akeno n’allait probablement pas le lui reprocher (même s’il dissimulait plutôt mal sa déception...), mais cela n’empêchait pas Taiki se le reprocher à lui-même. D’accord, il ne s’était pas proposé, pour occuper le rôle de chef, on l’avait désigné, mais cela n’amoindrissait pas les responsabilités qui reposaient sur ses épaules. On lui faisait confiance... mais parfois il se sentait indigne de cette confiance qui lui était accordée aveuglément. À ce moment précis, il aurait voulu pouvoir répondre à toutes les questions qu’Akeno aurait pu imaginer. Mais tout ce qu’il pouvait faire, c’était de s’excuser de son manque d’informations. Et pourtant, il n’allait pas le faire.

Un long silence suivit les quelques mots de Taiki et le soupir d’Akeno, les deux hommes tous deux perdus dans leurs pensées respectives. Taiki formait distraitement des cercles sur la surface de l’eau du bout de l’index. Au bout d’un moment il se remit à contempler le visage d’Akeno. Il était décidément bien sérieux, ce jour-là, et Taiki commença à se demander s’il ne lui était pas arrivé quelque chose pour qu’il soit aussi tranquille et silencieux. Ce n’était pas vraiment son genre de se questionner sur les états d’âme des autres, mais l’attitude d’Akeno l’intriguait vraiment... Au point qu’il n’arrivait pas à détacher ses yeux de son visage. C’était idiot, ce n’était pas comme si ça l’avancerait à quelque chose. Quand il était en colère, lui-même, ce n’était pas écrit dans son front (même si c’était si évident, quand il était en colère, que ça aurait aussi bien pu être inscrit dans son front... =A=). Puis il remarqua le petit sourire qui se dessinait sur les lèvres d’Akeno. Il devait avoir remarqué le regard insistant de Taiki! Ce dernier détourna les yeux rapidement, les pommettes rougissantes.

« Nee, Taiki-sama? Allons un peu à l’extérieur. Cela fait un moment que personne n’est allé patrouiller les alentours. Il serait bien d’aller jeter un coup d’œil pour voir s’il n’y aurait pas des kuros à décapiter. ». Taiki se détendit. C’était seulement ça... Il espéra seulement qu’Akeno n’avait pas remarqué son malaise... Bah... De toute façon, il pourrait prétexter que ce n’était que la chaleur des bains. Il se recomposa un visage plus détendu, puis il se ravisa. En fait il n’y avait pas de raison d’être détendu alors qu’Akeno venait de lui demander gentiment d’aller massacrer des Kuros. Taiki avait bien souvent vu Akeno perdre la tête à la vue du sang des monstres reptiliens. Il le connaissait bien et savait que lorsqu’il était dans cet état, il devenait quasiment incontrôlable, et ce jusqu’à ce qu’il ait anéanti sa proie. Et la plupart du temps, lorsqu’il combattait, c’était un carnage total. C’était plutôt efficace, comme technique de combat. Mais le problème, c’est que dans ces cas-là, Akeno ne voyait plus clair. Sa garde devenait donc moins efficace. Taiki analysa l’expression de son interlocuteur. Il aurait du s’en douter, vu le comportement étrange d’Akeno ce jour-là, mais... il ne voyait pas la lueur inquiétante qu’il lisait habituellement dans son regard. Si ça se trouvait... il avait seulement besoin de se changer les idées. Taiki le regarda pendant quelques secondes, puis il acquiesça. De toute façon, comme Akeno l’avait dit, cela faisait un moment que personne n’était sorti. Ça n’allait que renforcer la sécurité de leur territoire, non?

« C’est d’accord. »

Akeno s’attendait à se que la réponse de Taiki soit non. Il était rare que celui-ci le laisse sortire a l’extérieure, à moins qu’il y est une urgence. Akeno le savait très bien pourquoi, quand il était question de combat il devenait carrément fou et n’écoutait plus les ordres. Cela a faillit lui coûter la vie plusieurs fois et Taiki devait toujours surveiller ses arrières.

Quelques secondes après avoir demandé cette question, Taiki répondu « C’est d’accord. »
Akeno se tourna soudainement vers son chef, avec de grand yeux pleins d’étincelle et de larmes de joie. « Ce chibi a dit oui. Il a vraiment dit oui! Ai-je mal entendu? Non non, il a bel et bien accepté!!!!!! » pensa Akeno. C’était la première fois qu’il acceptait de le laisser sortire. Habituellement c’est Taiki qui décidait quand ils sortirons, mais quand c’était lui qui le demandait il était rare que Taiki acceptait, et cela même si Akeno faisait TOUT pour le convaincre. (HJ : ça sonne comme si Akeno était un chien qui veut sortire dehors et que Taiki était son maitre, vous trouvez pas? XDDD).

« Ta-Taiki-sama? Tu es sérieux?! » Un large sourire apparus sur les lèvres de Akeno. Il avait l’air d’avoir repris son air habituelle, mais pour combien de temps?
« J-je-je vais me préparer immédiatement!!!!!! » cria-t-il en se relevant rapidement.
Il s’empressa de sortire du bain, mais dans sa hâte trébucha et retomba dans l’immense bassin. Il éclaboussa tout autour de lui, Taiki et le bord du bain où était empilé les vêtements de Taiki, maintenant trempé. Akeno s’empressa de ressortire du bain et se précipita vers la sortie. Il était bientôt arrivé à la cage d’escalier quand il se rendit compte qu’il était nue et trempé au milieu du couloir. Il fit demi tour et retourna au bain. En entrant dans il pouvait a peine voir le visage Taiki au fond dans la pièce. « Je suis sur qu’il est entrain de se payer ma tête présentement » pensa-t-il en rougissant.
« Heum…. Désolé Taiki-chan, dit-il avec un air embarrassé. Je vais me dépêcher je te le promet. On se rejoins au troisième étage d’accord? » Sans attendre si cela convenait à Taiki, il se recouvrit avec une serviette, ramassa les vêtements qu’il avait préparé plutôt et se précipita vers sa chambre pour se préparer. Laissant Taiki seul dans le bain.

Taiki regretta presque instantanément d’avoir dit oui. Enfin, il ne regrettait pas sa décision de sortir, avec Akeno... Mais ce genre de réaction le faisait douter, simplement. Cependant, c’était bien de voir Akeno se comporter un peu plus normalement. Enfin, normalement, il fallait dire ça vite, mais ça ressemblait plus à la façon dont il agissait habituellement. Toutefois, même si cette attitude rassurait Taiki, il n’avait pas besoin de s’exciter autant. Taiki soupira. Il était trop habitué à tout cela. Mais malgré cela, il ne pouvait s’empêcher d’être énervé. Akeno faisait trop de bruit. Si ça continuait, il allait réveiller tout le monde, et c’était une des dernières choses dont Taiki avait envie. D’ailleurs, il allait lui dire de se taire. Mais à l’instant précis où il allait le faire, Akeno se redressa et balbutia quelques paroles « Ta-Taiki-sama? Tu es sérieux?! J-je-je vais me préparer immédiatement!!!!!! ». Taiki arqua un sourcil, mais ne garda cette expression qu’un court instant, et c’est le cas de le dire. Akeno venait de sortir du bain en hâte et cela prit Taiki de court. Il écarquilla les yeux avec ébahissement, juste à temps pour voir le jeune homme retomber dans l’eau lourdement. Il était allé trop vite, sans aucun doute. Là-dessus... Taiki ne savait pas trop s’il devait éclater de rire, ou être exaspéré. La chute d’Akeno avait été plutôt coquasse, et elle lui aurait probablement arraché ne serait-ce qu’un sourire, s’il n’avait pas éclaboussé ses vêtements, à lui, dans la même lancée. Ça, ça lui donnait vraiment envie de hurler. Comment il allait faire pour redescendre au deuxième étage, maintenant? Il n’avait pas envie de le faire habillé de vêtements trempés, surtout que s’il le faisait, il risquait de se faire voir, au troisième étage. Il y avait probablement quelques personnes déjà réveillées, et en train de manger, désormais. Quoi qu’il en soit, il n’eut pas le temps de mettre son plan (c’est-à-dire, celui d’hurler sur Akeno) à exécution, puisqu’Akeno était déjà reparti. Il sortit de la pièce. Mais quelque chose clochait. Il était sortir, nu. Taiki soupira. Il était vraiment impossible. Non, il ne se payait pas la tête d’Akeno, comme ce dernier le croyait. Il était seulement incroyablement exaspéré. Au fond, il aurait peut-être préféré qu’Akeno reste tranquille, comme il l’était un peu plus tôt!

Il se redressa, dans le bain, avec l’intention d’aller se préparer, lui aussi. Puis Akeno resurgit dans la pièce. Enfin, Taiki ne le vit pas vraiment, à cause de la vapeur, mais il l’entendit s’excuser sur un ton qui trahissait son embarras. Bah! Tiens, ça lui ferait du bien, pour une fois, d’être embarrassé. Cela lui donnerait peut-être une leçon! ... Il en doutait fortement. « Heum…. Désolé Taiki-chan. Je vais me dépêcher je te le promets. On se rejoint au troisième étage d’accord? ». Taiki aquiesca, même si c’était plutôt idiot, puisque, si lui ne pouvait pas voir Akeno, Akeno non plus ne pouvait pas le voir. Quoiqu’il en soit, il faut croire qu’il n’attendait pas de réponse, puisqu’il était déjà repartit. Un vrai coup de vent! Mais comme il était parti, Taiki sortit du bain et s’emmitoufla dans une serviette qui, par chance, n’avait pas été éclaboussée. Il ramassa ses vêtements et se dirigea vers le couloir. C’était plutôt humiliant, de devoir se promener avec une serviette pour seul vêtement. Disons qu’il croisait les doigts pour ne croiser personne. Il descendit les marches rapidement et se dirigea vers sa chambre. Par chance, il réalisa son échappée sans encombre, c’est-à-dire qu’il ne rencontra personne. Il faut dire qu’il prit garde d’éviter la cuisine et les salles à manger. Rendu dans sa chambre, il enfila des vêtements secs et prépara son pistolet. Lorsqu’il fut prêt, il remonta d’un étage pour aller rejoindre Akeno. Il attendit près des marches, se disant que le jeune homme allait probablement passer par là. Il se demanda pourquoi il avait choisit le troisième étage? Alors que sa chambre se situait au deuxième. Bah, il avait probablement un petit creux... >.>

Akeno était dans sa chambre et chercha des vêtements a mettre. Il avait décidé que ceux qu’il avait préparé plutôt n’étaient pas assez joli. Il les avait lancé sur son lit et commença à farfouiller un peu partout dans sa chambre. Il pigea des vêtements à terre, sur les meubles et dans les armoires. Ses vêtements volaient de tout côté, un vrai champs de bataille. Il était encore pire qu’une jeune adolescente qui cherchait quoi mettre pour son premier rendez-vous galant. En plus pour rajouter au désordre il mettait de l’eau partout, car il n’avait pas pris la peine de s’essuyer, il avait jeté sa serviette sur son lit avec ses vêtements. Quelle vision amusante, un homme entièrement nue et trempé entrain de lancer des vêtements dans tous les directions. Après une quarantaine de minutes, peut-être même une heure, il avait enfin fait son choix, une camisole bleu marine légèrement moulante qui lui arrivait un peux au dessus du nombril, des vieux jeans transformer en mini short, et des leggings gris foncé pour mettre en dessous, cela accompagner de longue bottes noir à cap d’acier couverte de boue avec des lacets du même bleu que sa camisole. Il ramassa ses bracelets (son arme) qui étaient sur une chaise à côté de la porte et se précipita au troisième.

Cette tignasse rousse était tellement pressé de si rendre qu’il était partie vers les escaliers en courant. Il percuta quelques personne qui venait de se réveiller. Le fait qu’ils étaient encore endormie explique pourquoi ils n’ont pas réagis a temps en voyant Akeno approcher a vive allure. Il arriva bientôt à la cage d’escalier, derrière lui quelques personne lui criait des noms. Mais pour Akeno c’était une routine, c’est impossible pour ce gamin de passer une journée sans avoir causé un seul problème. Il vit Taiki qui l’attendait, le pauvre a du comprendre se qui c’était passé dans les couloires un peux plus loin en entendant se que les autres combattants criaient. Il avait l’air extrêmement furieux, plus que d’habitude enfaîte. Akeno avait peur qu’il change. Quand il arriva devant ce chibi celui-ci ouvrit la bouche, surment pour gronder Akeno, mais il ne lui laissa pas le temps de parler. Akeno agrippa le bras de son chef et l’entraîna dans les marches.
« Ça serais bien d’aller manger un truc avant de partire, on sera plus en forme. » dit Akeno en souriant vers Taiki. Enfaîte Akeno voulait changer de sujet, il ne voulait pas que Taiki le gronde ou quelque chose du genre. Et aussi il se dit que ça aidera son chef à se détendre un peux après ce matin très mouvementé.

Il y avait déjà pas mal de personnes aux tables. Bien sur il y avait plus de combattants que de civils, ceux-ci devant se réveiller plutôt pour être sur d’être près si subitement un grand nombre de kuros était à proximité du château. Akeno salua rapidement certains amis en leur envoyant la main, en souriant, ou même en criant leur nom. Il tenait toujours Taiki par le bras, celui-ci essayait tant bien que mal d’échapper à la poigne de ce jeunot, et l’ordonnait même de le lâcher, mais en vain. Beaucoup de combattants se retenaient de s’esclaffer devant cette vision, certains n’on même pas peux se retenir, ils se son mit a rire à n’en plus finir. Pour une fois ce ne sera pas eux qu’Akeno embêtera. Akeno réussie à trouver une table vide, il lâcha Taiki et alla s’asseoir à l’autre bout de la table, de façons à avoir le dos appuyé contre le mur et les jambes qui reposaient sur la chaise à côté de lui.
« Ta-I-Ki-chan, viens t’asscire. Allé c’est comme un tête à tête HiHi » lui dit Akeno en faisant signe à son chef de venir s’asseoir devant lui.

Taiki commençait à en avoir marre d’attendre le rouquin. Lui, s’était dépêché de se préparer. Il s’était habillé en vitesse, et était monté au 3e en vitesse. Tout ça dans le but d’éviter à ce crétin d’Akeno de devoir attendre trop longtemps. Parce que oui, il s’était dit qu’il serait probablement là avant lui. Il était sorti de la salle de bains en premier, et il était parti si rapidement. Taiki s’était dit qu’il allait probablement s’habiller rapidement, aussi. Enfin, qui aurait pu croire qu’Akeno pouvait mettre autant de temps à s’habiller, vu la façon dont il s’attriquait?! C’était impensable, voilà. Taiki avait pensé qu’il ne faisait que prendre les morceaux qui étaient sur le dessus de la pile, dans ses tiroirs. Ça aurait fait du sens, ce qu’il portait n’était jamais assorti. Mais non, il se trompait! Akeno choisissait ses vêtements avec soin, alors? C’était vraiment un total manque de goût, finalement, pas juste de l’insouciance. Il fallait croire qu’il s’était trompé. Taiki avait cru qu’en montant, il aurait trouvé Akeno, et qu’il se serait rué sur lui en lui demandant pourquoi il avait mis si longtemps. Il était tellement excité à l’idée de sortir! Mais maintenant, ça faisait près d’une heure qu’il attendait, et il sentait la colère monter en lui un peu plus chaque seconde. De plus en plus de gens montaient au troisième pour venir manger. Il était inutile de préciser qu’il attirait pas mal de regards. Qu’est-ce que le chef pouvait bien faire assis sur le sol, à côté des escaliers? Oui, Taiki s’était assis au sol parce qu’il en avait tellement marre d’attendre. À chaque tranche de dix minutes qui passait, il se disait qu’il devrait aller voir ce que le rouquin faisait, mais chaque fois il se disait qu’il allait probablement arriver bientôt. Un petit groupe de femmes et d’enfants arrivèrent par les escaliers. Cinq paires d’yeux qui le dévisageaient. Encore.

Puis, soudain, il entendit un vacarme fou en provenance de la cage d’escalier, au 2e étage, probablement. Ses sens en alerte, il dégaina son pistolet. Mais qu’est-ce qui pouvait bien se passer, en bas? Une attaque? Alors qu’il allait descendre les escaliers, il vit une tignasse rouge se précipiter sur lui à toute allure. Il rengaina son Sig Sauer lorsqu’il comprit ce qui s’était passé, puis il plaça ses mains sur ses hanches, visiblement prêt à engueuler le pauvre Akeno. Seulement, peu importe ce qu’il avait l’intention de lui dire, il n’eut pas le temps de le dire, car Akeno l’avait agrippé par le bras et le traîna dans les petits escaliers qui menaient à la cuisine. Taiki se débattit férocement tandis que le rouquin saluait les gens présents dans la salle.

« Akeno! Lâche-moi, kuso! »

Nouvelle humiliation. Se faire amener de force comme ça, par son subordonné, et devant tout le monde! Et d’ailleurs, tout le monde ne manquait pas de montrer à quel point la scène était amusante. Il entendit plusieurs fois des gens s’esclaffer. Il commençait vraiment à en avoir marre. En fait, il était sur le point de dire à Akeno qu’il annulait tout. S’il ne le traitait pas avec un peu plus de respect, il ne voyait tout simplement pas pourquoi il lui donnerait ce qu’il voulait. Akeno lâcha finalement Taiki lorsqu’il trouva une table vide à laquelle il s’assit. Enfin, non, il était plus étendu sur son banc. Il s’était appuyé sur le mur derrière lui et avait déposé ses pieds sur la chaise à côté. « Ta-I-Ki-chan, viens t’asscire. Allé c’est comme un tête à tête HiHi » Taiki croisa les bras et fusilla Akeno du regard.

« Tu sais pas tout ce que tu viens de me faire endurer?! Ça fait plus d’une heure que je t’attends, à rien faire! Personne m’a jamais fait perdre autant de temps! J’arrive pas à y croire! Tu pourrais pas être sérieux, de temps à temps?! »

Sur ce, il retira brusquement le banc sur lequel Akeno avait mis ses pieds et ces derniers retombèrent donc lourdement sur le sol, déstabilisant l’équilibre du roux. Il le ramena vers lui et s’assit dessus, les bras toujours croisés, comme un enfant qui boude.

« Tu mériterais seulement que j’annule tout… baka yaro! >_> »

Akeno était un peut déçu, il aurait préférer que son chef soit assis devant lui. Cela aurait ressemblé à une sorte de rendez-vous galant en tête à tête et Akeno trouvait cette idée très mignonne. Une prochaine fois peut-être se dit la tignasse rousse. Son chef avait plutot brusquement retirer le bac sur le quel reposais ses jambes et c’était installé à côté de lui.

Taiki était de TRÈÈÈÈÈÈÈS mauvaise humeur.
« Uguuuuu…..Je crois que c’est un peut de ma faute » pensa Akeno en souriant. Le petit Akeno est très méchant avec les gens qu’il apprécie, en particulier si ils ont une attitude similaire à ce chibi.
Taiki avait les bras croisés et les sourcils froncés comme un enfant. Akeno adorait cette expression, il la trouvait trop adorable, mais Taiki brisa ce petit moment mignon.
« Tu mériterais seulement que j’annule tout… baka yaro! » cria t-il.

« Anyaaaa………? » dit Akeno en fixant son chef. Mais mais!!!! Se chibi me lavait promis, il ma dit que nous allions aller patrouiller un peu. Non Non Non!!!! Il ne peut pas annuler!!!! Mais voyons pourquoi (malgré que la réponse est ÉVIDENTE)?« Maaaaaaais Ta-Iiiiiiiiiiiii-Kiiiiiiiiiiii-chaaaaaan!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu ne peux pas annuler!!!! Cela fait un bon moment que personne n’est sortie patrouiller les alentours du château, il doit y avoir quelque kuros qui chasse présentement non loin de ces lieux voyons! Tu ne pense pas à la sécurité des autres? »
En faite Akeno ne pense qu’à lui même, il voulait sortire simplement pour se défouler et peut-être faire une petite investigation sur le mur. Mais il sait qui c’est autour des murs où ce trouve la majorité des kuros, tout seul là bas il ne survivrait pas.)
Le jeune homme regardait son chef avec de grand yeux de chiens battue, qui regarde par la fenêtre et supplie ses maîtres de le laisser rentrer dans la maison, alors qu’il y avait un orage dehors. En gros il faisait très pitié, le pauvre petit.
« Ta-iiiiiiiii-kiiiiii-samaaaaaaaa!!! » cria Akeno. Il se jeta soudains au coup de son chef, celui-ci faillit tomber de sa chaise. Maintenant ce petit couple attiraient pas mal l’attention, tout le monde avait les yeux rivé vers eux.« Tu ne peux pas annuler, tu ne peux pas, peux pas, peeeeeux pas, etc…. » Répéta sans arrêter Akeno en serrant de toute ses forces Taiki. Le visage de son chef changeait de couleur, car Akeno le serrait tellement fort qu’il avait de la difficulté à respirer, malgré tout ses efforts il ne réussi pas à échapper à l’étreinte mortelle de son compère. Les câlins d’Akeno étaient pire qu’une sensu affamé, il était presque impossible de le faire lâcher prise une fois qu’il est accroché, cela tout le monde l’avait remarqué.

Malgré que Taiki se débattait de plus belle Akeno ne lâcha pas prise, il attendait que son chef oublie l’envie d’annuler leur petite sortie.