En attente de mission

Après avoir pris le petit déjeuné qui était assez méchant, comme à son habitude, Yori se dirige dans la salle d'entrainement pour perfectionner ses techniques d'attaques. Mais aujourd'hui, il n'est pas vraiment mais vraiment pas d'humeur et ça se sent... Il ne fait que penser à ce qui s'est passé quelques années plus tôt avec son l'amour de sa vie. Les images qu'il a vu son encore encré dans sa tête. Sans cèsse il revoit la décapitation de sa copine et il se sent tellement coupable de rien avoir pu faire... Il essaie donc de les faire disparaitre en passant sa frustration. Il frappe avec une puissance énorme sur les "target dummies", alors que normalement, il n'est pas vraiment fort. Il en a même brisé un sans même s'en rendre compte ! Soudainement, il se calme et s'étend de tout son long au sol. Il ferme les yeux et sort une photo de sa copine qu'il garde toujours avec précaution dans la poche de son manteau. Il la positionne près de son cœur, ouvre les yeux et la regarde avec des yeux attristés.

...
- "Je sais que tu est la prêt de moi"

Pendant plusieurs heures il reste là sur le sol froid, s'en rien faire à regarder sa photo pensif. Tout ce qu'il pense, c'est qu'il aimerait beaucoup qu'on lui donne une mission, afin de pouvoir se rapprocher de son but ultime... Mais il sait très bien que c'est le chef qui décide de tout et comme il lui vaut un respect, il ne fait rien sur un coup de tête. Sinon, surement qu'il partirait seul pour tous les tuer et venger son amie de cœur.

- "Pourquoi ? Pourquoi je suis ici à attendre et rien faire..."
- "Je pourrais tellement être dehors, entrain de tous les massacrer"

Yori n'était pas le seul à ne pas être d'excellente humeur, ce matin là. Quoique, pour Taiki, la mauvaise humeur, c'était plutôt une habitude. Ça faisait partie de son tempérament. Mais ce matin là, pour une raison ou pour une autre, c'était pire. Il devait s'être levé du pied gauche, ou quelque chose dans le genre. Il avait passé une assez bonne nuit, pourtant. D'ailleurs, quand il s'était réveillé, il se sentait très reposé. Mais c'était un de ces jours où il ne fallait pas trop le déranger... voilà tout. Il avait pris son petit déjeuner plutôt rapidement, après s'être habillé, puis, il était descendu au premier étage pour s'entraîner. Étant donné que la majorité des hommes du clan dormait toujours, les salles d'entraînements devaient être vides, ou presque vides. Et c'était comme ça qu'il préférait s'entraîner, seul.

Après avoir passé quelques minutes à déambuler à travers l'étage, il se dit qu'il avait du être juste, et qu'il n'y avait personne, à cette heure-là. Il choisit une des salles d'entraînement qu'il affectionnait le plus. Il fit coulisser le shoji, qui ouvrait sur l'extérieur, et l'air frais du matin s'engouffra dans la pièce. Il jeta un coup d'oeil à l'extérieur. La vue aurait pu être impressionnante, vu l'emplacement, en hauteur, du château. Mais les décombres de la ville n'avaient rien de charmant. Taiki fit quelques pas dans la pièce, puis esquissa quelques mouvements de Taijutsu. Puis, il entendit une voix, dont l'écho résonna à travers l'étage désert.

"Pourquoi? Pourquoi je suis ici à attendre et rien faire..."

Taiki ne pu qu'être surpris. N'était-il pas sensé être seul? Il continua à s'entraîner. Il ne venait que de commencer. Et d'ailleurs, il n'avait pas vraiment envie de se soucier d'un des hommes du clan qui s'amusait à parler seul, aussi tôt le matin. Seulement, il faut croire que cet homme était bien décidé à briser la concentration de Taiki...

"Je pourrais tellement être dehors, en train de tous les massacrer."

Taiki soupira avec frustration. Pourquoi les murs devaient-ils être si minces, par ici? Il n'avait pas du tout envie d'entendre de ce que cet homme avait à se dire à lui même. Pas du tout. Qui plus est... ce qu'il avait à se dire venait de faire perdre à Taiki la minime quantité de sérénité qu'il avait accumulée durant ses quelques minutes d'entraînement. Il sortit de la pièce et marcha rapidement dans le couloir, jetant un coup d'oeil dans chacune des pièces qu'il passait. Il repéra enfin la pièce d'où venait la voix. Il fit quelques pas dans la pièce, et se posta à un mètre, environ, de la tête de Yori. Vu de haut, comme ça... Taiki n'avait pas l'impression d'être si petit (<3).

« Je crois que si vous avez assez de temps pour ne rien faire, vous avez assez de temps pour vous entraîner. Qui plus est, si vous avez vraiment envie d’aller mettre votre vie en danger, à l’extérieur, personne ne vous retient. »

HJ: Aîe, désolée si c'est mal écrit .. o.o' J'ai pas vraiment relu, j'ai terminé d'écrire rapidement. D'solée =X

Pris de panique à cause de cette arrivée surprise du chef, Yori n'avait plus aucune idée quoi faire. Il se leva rapidement en sursaut, fit un bond par derrière, inséra la photo de son amie de cœur dans sa poche de manteau en tentant de la caché sans que le chef la voit, baissa les yeux et fit un sourire « jaune ». Il tremblait comme si il avait été enfermé depuis des heures dans un frigo. Il se demandait alors si le chef avait tout entendu ce qu'il radotait comme un idiot étendu par terre au sol... Il devait penser qu'il était prêt d'entrer à l'asile ou quelque chose comme ça. La sueur qui coulait partout sur son front lui a rappelé qu'il se devait d'agir le plus rapidement possible. Il pris donc la parole et dit à voix basse :

- Euh... bah .... euh ouais ! Je suis sincèrement désolé...

Quel idiot ce dit-il... Il fit un gros soupir, leva la tête et tenta de dire autre chose mais rien ne sortait. Il était vraiment intimidé par Taiki... Même malgré sa petite taille. C'était surement le résultat d'un respect immense que donnait Yori à son leader de clan. Il prit finalement son courage à deux mains et dit d'un ton clair et précis :

- Vous savez, je ne voulais surtout pas vous perturber. Ce n'était vraiment pas intention. Si j'ai dit ça, c'est que j'étais sur l'impulsion de la colère. Je ne le pensais pas vraiment. Vous savez comment je vous respecte. Tout ce dont j'aimerais c'est pouvoir agir... Venger ma copine et protéger ce clan.

Encore une fois, après avoir tout dit, il était fatigué. On aurai dit qu'il venait d'être assommé par une enclume. Pauvre Yori, il était vraiment déstabilisé par le chef !

(HRP: Ça va ! Tu as très bien écrit t'inquiète ^^' xD)

La réaction de Yori aurait pu être risible. Taiki était loin d’être la personne qui inspirait ce genre de réactions, habituellement. Il aurait pu en rire. Mais il était beaucoup trop énervé pour ça. Qui plus est, il n’avait pas un sens de l’humour extraordinaire... Il regarda Yori se relever avec maladresse, une expression amère sur le visage. Il ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans tous ses états, comme ça. Yori n’était pas ce genre d’homme, normalement il était plutôt courageux, non? Et ça énervait Taiki, de le voir trembler et bafouiller devant lui. « - Euh... bah .... Euh ouais ! Je suis sincèrement désolé... ». Taiki rendit son soupir à Yori, en écho. Il croisa les bras et baissa les yeux vers le sol. Vu comme ça, on aurait dit qu’il boudait. (Et ce n’était pas très éloigné de la vérité, en fait !)

« - Vous savez, je ne voulais surtout pas vous perturber. Ce n'était vraiment pas intention. Si j'ai dit ça, c'est que j'étais sur l'impulsion de la colère. Je ne le pensais pas vraiment. Vous savez comment je vous respecte. Tout ce dont j'aimerais c'est pouvoir agir... Venger ma copine et protéger ce clan. ». S’il y avait bien une personne pour comprendre cela, c’était Taiki. Lui aussi... mourrait d’envie d’agir. Seulement... pour une raison ou pour une autre, les membres du clan le considéraient comme leader. C’était donc à lui de prendre des décisions éclairées, non ? Il ne pouvait pas seulement leur dire de faire ce qu’ils voulaient... et de se débrouiller comme ils le pouvaient. Les hommes qui combattaient les Kuros pour protéger le clan n’étaient peut-être pas aussi à risque que les autres, ils étaient loin d’être aussi vulnérables, mais ils étaient tout de même sous sa responsabilité. C’est pourquoi il ne pouvait pas seulement agir sans réfléchir.

Il leva la tête vers Yori. Il commençait à regretter de s’être mis en colère pour si peu. Ce n’était pas comme si Yori avait été quelqu’un qu’il n’aimait pas. C’était loin de là, même. Il y avait peu de gens que Taiki appréciait vraiment. La majorité du temps, ils ne faisaient que lui taper sur les nerfs. Mais Yori ne faisait pas vraiment partie de ces gens là. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient proches, tout les deux. Mais il était le genre de personne qu’il appréciait, voilà tout. Il soupira. Il n’aurait pas dû s’en prendre à Yori de cette façon là. Il détendit l’expression de son visage.

« Non… Je suis désolé, je n’aurais pas du m’en prendre à vous. Je comprends parfaitement comment vous vous sentez, au fond. On est tous à cran, ici… C’est insupportable, comme situation. »

Taiki baissa les yeux vers le sol quelques secondes, puis releva la tête vers Yori. Il esquissa un petit sourire.

« Vous savez… j’hésite à faire sortir nos hommes, dernièrement, à cause des fréquentes pluies acides. Mais je comptais sortir, aujourd’hui, pour observer le terrain, un peu. Vous pourriez venir, si vous en avez envie. Je parie qu’il y aura quelques Kuros, là bas. »

« Non… Je suis désolé, je n’aurais pas du m’en prendre à vous. Je comprends parfaitement comment vous vous sentez, au fond. On est tous à cran, ici… C’est insupportable, comme situation. » Yori fut très surpris de la réaction de Taiki après s'être comporté comme un vrai idiot. Il s'imaginait vraiment pire comme réaction de la part de son chef. Et pourtant, Yori n'avait pas l'habitude de paniquer pour si peu... Il hocha donc la tête comme pour dire oui, sachant que Taiki avait tellement raison à ce sujet.

« Vous savez… j’hésite à faire sortir nos hommes, dernièrement, à cause des fréquentes pluies acides. Mais je comptais sortir, aujourd’hui, pour observer le terrain, un peu. Vous pourriez venir, si vous en avez envie. Je parie qu’il y aura quelques Kuros, là bas. » Yori trouvais que le petit sourire de Taiki était vraiment bizarre, mais il se disait au fond que peut-être c'était car il le respectait après tout. Sinon, pourquoi lui aurait-il demandé de le rejoindre dans son groupe pour une mission à l'extérieur aussi risqué ?

Tout en le cachant, malgré un sourire tellement clair sur son visage, Yori fut prit d'un coup de joie et accepta l'offre que Taiki lui offrait si gentillement.

- Cela serait avec plaisir ! J'en meurt d'envie.

Il n'eut même pas le temps de dire bye bye a son chef qu'il était déjà parti chercher son équipement et se préparer pour cette nouvelle aventure.

- JE VAIS ME PRÉPARER !!! Cria Yori tout excité à l'idée de sortir enfin.

Pour une des rares fois, Yori pourrait enfin se rendre à l'extérieur prouver de quelle bois il se chauffait. Mais il savait qu'il devrai bien évidemment suivre les ordres de son chef bien aimé. Sinon, sa risquerait de leur couter cher.

Taiki fut surpris par la réaction de Yori. Il avait compris qu’il avait envie de sortir, mais ne croyait pas que c’était à ce point là. Ce n’était pas comme si ça allait être une partie de plaisir. Bien sur... ça changeait, d’avoir quelque chose à faire. Mais la tâche n’était pas particulièrement réjouissante. Pourtant, le visage de Yori était illuminé par la joie, c’était le moins que l’on puisse dire... Ça crevait les yeux qu’il essayait de le cacher, mais sans succès (Taiki était beaucoup trop perspicace 8D). Taiki arqua légèrement un sourcil, mais c’était plus par amusement qu’autre chose. « Cela serait avec plaisir ! J'en meurs d'envie. » Puis... Taiki n’eut même pas le temps d’esquisser un mouvement, Yori était déjà partit. « JE VAIS ME PRÉPARER !!! ». Taiki ouvrit la bouche pour le rappeler, puis se ravisa. Il n’avait pas besoin de lui dire comment se préparer, après tout. D’ailleurs, lui aussi devait aller chercher son matériel. Il s’attarda quelques secondes dans la pièce. Il s’étira, puis remarqua la cible que Yori avait détruite. Il soupira. Quelqu’un allait devoir ramasser cela. Mais bon, ça ne serait pas lui, alors peu importe.

Il quitta la pièce et marcha tranquillement vers les escaliers. Même si Yori avait l’air très pressé de sortir, Taiki, lui, n’était pas plus exalté que cela. Les sorties à l’extérieur, même lorsque ce n’était que pour observer, comme ce jour-là, étaient toujours plutôt rudes. On ne pouvait pas vraiment garantir qu’on allait rentrer en un morceau. On ne pouvait pas vraiment garantir qu’on allait rentrer tout court. Mais bon... Taiki était loin d’être un froussard. Seulement, ses expériences lui avaient appris. Il monta les marches jusqu’au deuxième étage, marcha jusqu’à sa chambre, tira le panneau coulissant, puis entra dans la pièce. Il s’empara de son blouson, l’enfila, et en tira la fermeture éclaire jusqu’à la hauteur de ses clavicules. Il ramassa son SIG Sauer dans le tiroir de la petite table qui était placée près du futon, et qui était le seul meuble dans la pièce, en fait. Il attacha à sa taille une pochette de cuir, dans laquelle il rangea ses munitions de surplus.

Une fois qu’il eut terminé, il redescendit au rez-de-chaussée, après avoir croisé les quelques personnes qui venaient de se lever. Il retourna à la salle où il avait quitté Yori. En y entrant, il constata que ce dernier n’était pas encore redescendu. Il fit quelques pas dans la pièce puis alla s’agenouiller près du mur. Après quelques secondes, il fit coulisser le shoji et regarda à l’extérieur. Le monde avait l’air plutôt tranquille, vu de là. Mais on ne pouvait pas vraiment se fier à cette image. Tout ce qui importait, présentement, c’était ce qu’il y avait, de l’autre côté de l’imposante muraille qui se dressait, à quelques kilomètres de là. En fait, Taiki commençait à avoir hâte de sortir.

“Ta-I-Ki-San!” Cria une voix derrière celui-ci. Soudain une personne sauta sur le dos de Teiki pour lui faire un câlin avant même qu’il puisse se retourner pour voir qui c’était.

Une fois que le jeune homme lâcha prise Taiki peu se retourner. Il se retrouva face à un jeune homme au cheveux écarlate, vêtu très bizarrement. Un chandail trop grand gris, une jupe (oui oui une jupe) pardessus des pantalons militaire de couleur sombre. Il était évidant qu’il se trouvait devant Akeno Hakakuro, un jeune adulte EXTRÊMEMENT enfantin, et jovial, qui tombait sur les nerfs de presque tout le clan.

“Nee-nee. Je t’es entendu (Akeno vous vois rarement) parler avec Yori. Est-ce que je pourrais venir avec vous? ”

Akeno essaya de dire ces phrases d’une façons adorable en espèrent pouvoir convaincre son chef de cette façons.

Décidément, ce jour-là était haut en surprises. Mais chacun sait que les surprises ne sont pas toujours bonnes. D’ailleurs, Taiki détestait être surpris. C’est pourquoi il sentit la frustration monter en flèche quand il sentit une masse s’abattre sur lui de tout son poids! On pourrait croire que sa première réaction aurait du être de se demander qui pouvait bien le prendre d’assaut de cette façon. Mais Taiki savait précisément de qui il s’agissait. Car il n’y avait qu’une personne qui oserait agir de la sorte. C’est pourquoi il se contenta de rester silencieux, déjà fulminant de rage. Aussitôt qu’il sentit les bras de l’autre se desserrer, il tourna la tête vers lui. Et si seulement un simple regard pouvait tuer... Eh bien Akeno serait probablement déjà mort.

Taiki pivota sur lui-même pour faire face à l’homme... Il toisa Akeno du regard, de la tête aux orteils. C’était hallucinant. Il portait une jupe! Taiki aurait du être habitué, pourtant, rendu là. Cela faisait quelques années qu’il côtoyait Akeno, et d’aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours été aussi extravagant (En fait, c’était à savoir si ce mot convenait toujours...). Mais il n’arrivait tout simplement pas à s’y habituer. Il y avait plusieurs choses, chez Akeno, auxquelles il n’arrivait pas à se faire, d’ailleurs. Sa personnalité, entre autres. Car s’il avait à choisir entre toutes les personnes qui l’énervaient vraiment, Akeno remporterait certainement la palme d’or.

Taiki entendit la question qu’Akeno lui avait posée. Il lui aurait probablement hurlé à la figure que non, c’était hors de question. Ce n’était pas à lui qu’il avait demandé de sortir, c’était à Yori. Parce que Yori était silencieux, efficace, et qu’il avait de l’expérience. Il était un bon combattant, et Taiki savait qu’il n’aurait pas à s’inquiéter de le surveiller sans arrêt. Yori pouvait faire attention à lui-même. Mais on ne pouvait pas en dire autant d’Akeno. Ou du moins, Taiki n’en était pas persuadé. Même si Akeno était plutôt efficace, sur le terrain... on ne pouvait pas vraiment dire qu’il faisait attention à ce qu’il faisait. Il fonçait dans le tas, voilà tout... Et pour une raison ou une autre... ça inquiétait Taiki. Il n’aimait pas Akeno, mais ça l’ennuierait tout de même, s’il se faisait tuer. Il était responsable de lui aussi, après tout. Et... il n’avait tout simplement pas envie de s’inquiéter, là. Mais il balaya la question, pour l’instant, il avait un plus gros problème...

« Akeno... C’EST QUOI, ÇA? >.< Ça t’amuses, de t’accoutrer de cette façon?! Ça ne t’arrive pas d’être sérieux, de temps à autre?! »

Akeno regardais son leader avec des grands yeux de chiens battu en espérant le convaincre. Celui-ci le dévisageais d’un drôle de regard. Akeno y était habitué, lui qui aime temps s’accoutrer de façons ridicule. Pauvre Akeno….Il n’a aucun goût du style.

Il voyait que Taiki retenait sa rage en lui. Celui-ci déteste tellement ses fameux câlins. Mais cela l’amusais. Il aimais beaucoup voir le visage de Taiki changer de couleur graduellement. Il trouvait ça très mignon, puisque ça donnais un aire « Petit enfant en crise » à son visage. Avec cette taille sa n’aidait pas. C’est son genre de provoquer les gens anti-social, c’est dans sa nature il ne peu rien y faire.

Akeno resta planté la à attendre la réponse de son chef. Teiki finit par répondre, après c’être légèrement calmé.

« Akeno... C’EST QUOI, ÇA? >.< Ça t’amuses, de t’accoutrer de cette façon?! Ça ne t’arrive pas d’être sérieux, de temps à autre?! »

Ce n’était pas la premier fois qu’on lui disait ça, mais ça l’amusait. Il adorais provoquer des réactions du genre au gens de son entourages.

« Mais…Mais…Ta-I-Ki-Saaaa-Maaaa (cette fois dit dans une voix de bébé). Tu ne trouve pas sa joli ^^? Je l’ai fait moi même a la main cette belle jupe. Elle est d’un joli mauve HiHi. Tu ne trouve pas que j’ai du style ?»

Cette fois Akeno essaya de prendre une pose embarrassé toute mignonne en espérant que Taiki ne le gronderais pas trop. Même si ce truc n’a jamais marché après t'en d’année.

Après avoir ramassé et préparé toutes ses choses. Yori était finalement prêt pour une toute nouvelle aventure. Il regarda l'heure et se rendit compte qu'il était en retard. Il se dépêcha donc, lança un dernier regard dans sa chambre et ferma la porte tout en regardant la photo de sa bien aimé accrochée au mur. Ça le rendait toujours plus heureux avant de quitter. Rendu dans la cage d'escalier, tout prêt de la salle d'entrainement, il entendait des murmures de gens discutant entre eux.

« a..k... C’EST QUOI, ÇA? >.< Ça t’ses, de t’utrer de cee fa?! Ça ne t’ive pas d’êe série, de temps à autre?! » Yori ce demandait qui étaient entrain de parler, Il n'entendait pas vraiment tout ce qu'ils se disaient de l'autre coté, mais il avait reconnu la voix de Taiki. Il s'approcha donc pour mieux voir qui étaient entrain de discuter puis soudain;

« Mais…Mais…Ta-I-Ki-Saaaa-Maaaa (cette fois dit dans une voix de bébé). Tu ne trouve pas sa joli ^^? Je l’ai fait moi même a la main cette belle jupe. Elle est d’un joli mauve HiHi. Tu ne trouve pas que j’ai du style ?»

- Oh non !! C'est... c'est pas vrai !! Pas cette tête rouge, pas Ronald !

Pris de panique, Yori s'accrocha au mur en espérant que personne ne l'ai vu ou entendu... Il ne voulait, mais là, certainement pas voir ce Ronald énervé et son enfantillage. Même si au fond il l'aimait bien et le faisait rire quelques fois, mais ça s'arrêtait là ! Il croisa les doigts de toutes ses forces...

Akeno regardait fixement son chef en attendant toujours pour une réponse. Celui-ci ne disait toujours rien. Sûrement était-il entrains de retenir quelques répliques qui risquerait de blesser Akeno.

Akeno commença à s’impatienter. « Mais qu’est-ce qu’il attend pour me donner une réponse? Aaar, c’est long! » se disait-il. Il entendit des pas pressé dans le couloir. S’en attendre la réponse de Taiki, il sortie de la pièce voir d’où venait ces pas. Il se disait que peut-être cette personne lui dirait un compliment pour cette jolie jupe qu’il avait mit t’en de temps à coudre. Il tomba sur Yori!!! Celui-ci se trouvait dans une drôle de position, scotché au mur.

Akeno le fixa pendant environs 30 secondes. Il se mit soudainement à rire! C’est sur, tout le château entendit son rire. Il n’en fallais pas beaucoup pour faire rire se jeunot et voir son ami dans cette position était une de ces choses. Une fois calmé comme à son habitude il sauta au coup de Yori! Il resta accroché à lui, ses pieds ne touchaient plus à terre, et lui dit :
« Yooo-riiiii!!! J’ai décidé de partire en mission avec Chibi-Taiki et toi HiHi! »
Il dit cela avec un grand sourire fendu au lèvre.

Il finit enfin par lâcher prise et attendit que Yori remarque sa jupe et lui fasse un compliment. Il faut dire qu’elle était fait dans un tissu très voyant à comparé du reste de ses vêtement, donc dure à ignorer.

(Note : Akeno aime prononcer les prénoms syllabe par syllabe pour ceux qui ne l’avait remarqué)

Taiki fronça les sourcils. Il était hors de question qu’il se laisse convaincre par les mises en scènes d’Akeno. Ce dernier le savait très bien, d’ailleurs. Il le connaissait assez bien pour savoir que le simple fait de le voir agir de cette façon était suffisant pour le mettre en colère. Et si sa « pose toute mignonne » suffisait à le mettre en colère, la voix avec laquelle il lui parlait l’énervait au plus au point. «Mais…Mais…Ta-I-Ki-Saaaa-Maaaa. Tu ne trouve pas ça joli? Je l’ai fait moi même a la main cette belle jupe. Elle est d’un joli mauve HiHi. Tu ne trouve pas que j’ai du style ?». Il avait le don, ce gosse, de le mettre hors de lui, vraiment.

« ... » Taiki ouvrit la bouche pour parler mais s’aperçut qu’il était un peu trop tard pour répondre, maintenant, puisqu’Akeno était déjà partit. Il fallait croire qu’il n’avait pas assez de patience pour attendre une réponse ne serait-ce qu’un quart de seconde ¬¬ Ou était-il disparu, cette fois ? Ça devait être le son des pas qui résonnaient à l’extérieur qu’il l’avait distrait. En fait, ce devait être Yori qui revenait. Taiki ne l’avait pas remarqué immédiatement, puisque, comme Akeno l’avait deviné, il était occupé à refouler quelque envie de meurtre qui pourrait lui venir. Mais, à en juger par le son qu’ils produisaient, les pas semblaient plutôt empressés. Et donc ce ne pouvait qu’être Yori, vu comment il était excité à l’idée de sortir.

Taiki commença à se sentir désolé pour Yori. Si ça se trouvait, Akeno était sortit pour l’harceler, lui aussi. Quelle galère. Il fit quelques pas, franchissant la distance qui le séparait de la porte, et les rejoignit dans le couloir. La scène aurait pu être assez drôle. Akeno était agrippé au cou de Yori, et d’ailleurs, ses pieds ne touchaient plus le sol. Il y avait quelque chose d’assez amusant à voir deux hommes enlacés d’une manière aussi ridicule. Mais Taiki avait été victime des attaques d’Akeno assez souvent pour savoir que ça n’avait rien de drôle. En fait, ça lui donnait plus envie de pleurer que de rire. Puis... « Yooo-riiiii!!! J’ai décidé de partire en mission avec Chibi-Taiki et toi HiHi! ». Taiki crut qu’il hallucinait. Il avait décidé ? Vraiment ? Eh bien si c’était vraiment ce qu’il croyait, il se trompait sur toute la ligne. Il attendit qu’Akeno lâche Yori puis il alla se planter juste devant lui – Entre Akeno et Yori, en fait.

« Non. Moi j’ai décidé que tu restais ici. Il est hors de question que je t’emmène à l’extérieur ! C’est à Yori, que je l’ai demandé, et pas à toi ! Alors fiche nous la paix, maintenant. »

“Maaaaaais…..Taiiiiiii-Kiiiiii!!!”
Akeno était déçu d’entendre ces mots. Cela devais faire plus de un moi qu’il n’était plus partie en mission, et la dernière mission était plutôt ennuyante, car il n’y avait pas de Kuros à affronter. Il avait un grand besoin de dépenser cette énergie accumulé en lui durant tout ce temps. Du sang! Voilà ce qu’Akeno voulait voire. Pour une certaine raison ce liquide rouge avait toujours fasciné Akeno, il trouvait cette couleur magnifique. Il pouvait rester une quinzaine de minutes à regarder un Kuro perdre son sang après que celui-ci s’aille amusé à le démembrer. C’était son côté sadique, qu’il avait découvert quand il était plus jeune.

Akeno essaya encore de convaincre son chef, cette fois avec des yeux pleins d’eau. Il espérait que Taiki aurait pitié de lui.
“Taikiiiiiiiiiiii! Tu sais très bien que je suis bon au combat voyons! Allééééé. Cela fais un moment que je ne suis plus sortie du château, l’odeur de l’encens commence a me donner mal à la tête. Je n’ai pas rejoins ce clan pour rester ici à attendre. Je me suis joins à vous pour vous aider a combattre ces créatures. Allééééééééééééééééééé!!!! ”
Akeno fesait penser à un petit garçons qui suppliait ses parents de lui acheter le dernier jouet à la mode.
“Je te promet que aujourd’hui je vais me tenir tranquille, alors s’il te plaaaaait, laisse moi venir.”
Ce n’était pas la première fois qu’il disait ça. Et c’est TRÈS rare qu’il respectait cette promesse. Ce n’était pas dans sa nature de rester calme.

((Wouaaa! J’aimerais que au moins Yori ai pitié de moi et m’aide a convaincre ce Chibi de me laisser venir.)) : pensa Akeno en regardant du coins de l’œil son compère, toujours muet et le visage figer dans une drôle d’expression, on aurait dit qu’il était un peu mal à l’aise.

HJ : Désolé, y'a eu un bug et j'ai perdu la moiter de mon texte et la flemme de réécrire xD alors j'ai "résumé".

Yori se sentait très mal à l'aise face à cette situation, il ne voulait surtout pas être celui qui déciderai du sort de Akeno... Surtout pas. C'était pas son genre d'être méchant. Il se disait qu'il devait peut-être convaincre Taiki de le laisser venir avec nous. Il prit un bonne respiration, et tenta de ne pas regarder la robe de Akeno, lache un long soupir et puis........ Tout ce qui lui sortit par la bouche fut :

« Sympa la robe... Les couleurs te vont très bien... Par contre, ça te grossit »

Yori se sentait tellement con, c'est le cas de le dire, d'avoir dit quelque chose du genre. Il sait très bien que Akeno repartira dans sa bulle et sautera partout comme un kangourou en plein milieu d'une pleine. Pauvre Taiki se disa Yori... Rien pour l'aider. N'empêche qu'il n'a pas pus s'empêcher de laisser sortir un petit rire en coin face à la situation, disons le, assez ridicule ! Pourquoi parlez de ça alors que ça n'avait aucun rapport avec la question du moment ? Yori aurait tellement voulu disparaitre de la pièce tellement il se sentait découragé. Il se lassai donc glisser sur le mur, s'assis et dit :

« Désolé, c'était plus fort que moi. »

Akeno resta planté un bon moment devant Yori. Il ne pensait plus a se qui se passait quelques seconde plutôt. Les mots venant de sortire de la bouche de Yori l’ont tellement surpris qu’il en était paralysé (Wouaaa pauvre Akeno XDD). « Ça te grossit, Ça te grossit, Ça Te Grossit. ÇA TE GROSSIT!!! » ces mots se répétaient sans cesse. « Yori a dit qu’elle me grossit……grossit……YORI DIT QUE JE SUIS GROS!!!!» pensa soudainement Akeno (il a un peu changer se que Yori a dit, tout comme le ferais un enfants XD).

Akeno avait soudainement une grande envie de sauter à la gorge de Yori et lui arracher la tête. Mais tout d’un coup Akeno eu une idée! « Peut-être que ça va marcher! » se dit-il, un petit sourire malicieux se dessina sur son visage. Il regarda Taiki et soudain………. LUI SAUTA DESSUS EN PLEURANT!!!
« Ta-iiiii-kiiiiiiiiii!!! Yori m’a insulté!!!!! J’ai mal!!!!! Il a dit que j’était grooooos!!!!!!!!!! Pour me consolé amène moi en mission avec vous! » Voilà le plan de Akeno. Mais bientôt une expression menaçante apparu sur son visage, il regardait toujours Taiki, « Ou sinon je vais te harceler à longueur de journée, jusqu'à se que tu t’excuse de ne pas avoir consolé un ami qui t’es cher. » Akeno s’avait que Taiki avait un gros orgueil, alors celui-ci n’e lui présenterais jamais d’excuse (comme si il avait un raison de s’excuser et comme si Akeno ne le harcelait jamais) .

« Maintenant que va répondre se chibi? HiHi! » pensa Akeno.

Soudain, une rafale de coup à la porte interrompu tout le monde dans la salle.

Zak avait avait réussit à trouver l'endroit ou les Makkuros se trouvaient. Pendant un moment elle avait suivit les trace que Wendrax avait laissé, mais après un certain temps, les pistes avaient été brouillé. Mais elle, elle était plus brillante qu'un Kuro et elle voyait bien que le meilleur endroit ou s'installé était le château. En plus les trace s'arrêtaient pas trop loin de là. Elle n'avait pas rencontré d'ennemis durant le trajet et heureusement. Elle se demandait si les gens qui se planquaient là était tous aussi trisomique que le sale gosse de tout à l'heure. Son arme était prête juste au cas et elle avait sa bombe fumigène à porté de main. Avant de cogner, elle avait entendu leur discutions à l'intérieur. Ils avaient l'air marrant en fait, mais on est jamais trop sûr. Wendrax aussi avait l'air marrant au début. Elle avait eu du mal à se rendre jusque la. Sur le chemin, elle s'était rendu compte que la salive qu'elle avait ramassé dans la gueule du Kuro avait infectée une plaie qu'elle avait au poignet. Elle n'avait pas été prudente et avait sous estimé cette substance immonde. Elle espérait vraiment que ça n'allait pas l'empoisonner. Le plus inquiétant c'est que son cas avait empiré. Elle avait tellement faim qu'elle avait du mal à tenir debout et son bras infecté avait viré au mauve au niveau de la blessure. Si ces gens là ne l'aidaient pas, c'était finit pour elle.